La place de l’humour dans l’accompagnement au développement personnel : baguette magique enfantine en nous, bâton de sagesse du « parent » philosophe en nous, ou respiration de l’adulte qui vit du mieux qu’il peut ?
Les formes de l’humour sont multiples, mais sa fonction est d’apporter de la fluidité, de la légèreté, donc de la distance … A condition que le cynisme ne soit pas au rendez-vous. Le regard devient autre, l’humour apporte le ludique, les yeux de l’enfant salvateur. Décalage, caricature, parodie, parabole, jeux de mots sont les bienvenus pour sortir d’une logique trop analytique. Les sillons des habitudes de pensées, des croyances habituelles peuvent enfin quelque peu s’estomper. L’enfant en chacun trouve son espace.
L‘humour fait voyager, sortir de sa bulle ou élargir son regard. Il permet de se surprendre en créant de l’insolite. Il a un aspect pédagogique par l’utilisation de la métaphore qui facilite la mémorisation d’une information. L’effet anti-stress a été vécu par tous à un moment ou un autre, spontanément. Il rend possible le détachement en recadrant un sujet délicat dans un contexte différent. Ainsi, la violence d’un état ou d’une situation peut se désamorcer.
Echapper aux pressions sociales ou aux contraintes personnelles est souvent salutaire. Dénué de méchanceté, le biais de l’humour donne une certaine élégance à l’esquive. Il s’agit de « rire pour ne pas pleurer », caractéristique de l’humour juif qui traite allègrement de l’antisémitisme et de l’extermination.
Donc, oui, le sourire, le rire met de la santé dans le travail et les relations en général. L’humour sous des formes différentes est accessible à tous !